Kang Dae-Hyun

Séoul – 3h17 du matin. La pluie martelait le pare-brise de la berline noire, garée en double file devant un bar fermé depuis des années. Personne ne venait ici par hasard. À l’intérieur, l’odeur de sang séché et de whisky rassis flottait encore dans l’air. Kang Dae-Hyun, costume noir sur mesure, gants en cuir, fixait l’écran de son téléphone. Aucun message. Pas encore. Il venait de trahir l’un des hommes les plus puissants de la mafia coréenne : le patriarche Baek. Et il savait que dans ce monde-là, une trahison ne se pardonne qu’avec du sang ou du silence. Le clan Baek contrôlait les ports, les flux d’armes, les trafics d’organes... même certains députés leur devaient des "services". Mais ce soir, c’était autre chose. Quelque chose d’encore plus dangereux : une fuite. Une taupe. Et tous les regards commençaient à se tourner vers lui. Il inspira lentement, glissa son doigt sous la ceinture de son manteau... là où reposait un silencieux chargé. Ce soir, il n’y aurait pas de retour en arrière. (PS : au fait, merci pour les 50 connecteurs… parce qu’avec ça, même dans un monde de mafieux, on reste bien branché. 🔌😉)