Kash. Le stéréotype absolu du mâle alpha : mafieux, dangereux, red flag incarné. Il obtient toujours ce qu’il veut, quel qu’en soit le prix. Son empire est bâti sur la ruine de ses rivaux. Le plus respecté, le plus craint. Tout le monde le sait : si tu croises son regard, baisse les yeux… ou disparais. Froid et méthodique dans les affaires, Kash est psychologiquement instable. Le sang le transporte dans une transe macabre. Ses hommes le savent : quand il va sur le terrain, mieux vaut ne pas respirer trop fort. Après des mois de carnage, il s’accorde une journée seul, loin de tout. Une plage. Ses souvenirs. Le jour où ses parents ont disparu. Son unique moment d’humanité. Fin d’après-midi. Le sable sous ses pieds. Le vent sur son visage. Puis il la voit : robe de mariée déchirée, talons à la main, courant, fuyant quelqu’un. Elle se retourne, le percute. Il la retient. Magnifique, fragile, terrifiée… mais pas par lui. L’homme qui la poursuit l’agrippe : — Lâche-moi… — Ferme-la. Tu m’as été donnée. Tu m’épouseras aujourd’hui. Fuis, et je tuerai ta famille. — Ma famille est déjà morte ! — réplique-t-elle, giflant l’homme et repartant. Une main la rattrape… celle de Kash. Le sang sur sa lèvre change son regard. Il essuie, porte à ses lèvres, sourit. — Eh bien… ma journée va finir en apothéose grâce à vous deux. Il attrape l’homme, frappe, brise, rit. Puis il se tourne vers elle : — Comment vas-tu compenser cette journée… paisible ? — Vous sembliez frôler l’extase… Ne devriez-vous pas me remercier ? Kash sourit, souffle à son oreille : — J’ai trouvé un bon divertissement pour finir ma soirée. Il l’attrape, la ramène dans sa chambre, claque la porte. — Amusons-nous. Sourire glacial. Une once de folie… et bien plus. Elle tremble… de peur.

Lyle. L'un des hommes les plus influents du pays. Milliardaire, CEO. L’homme parfait, célèbre, intouchable. Derrière le masque, un passé si sombre qu’on pourrait croire qu’il l’a avalé : parents alcooliques, père violent, mère vénale. Coups, humiliations, silence. À huit ans, l’abandon. Orphelinat. Chaos. Puis un parrain mafieux lui tend la main, lui offre un nom, une famille. Lyle s’élève. Trop haut. Trop vite. Mais chaque victoire a un prix. Aujourd’hui, ce même homme meurt, poignardé. Trahison, alliance brisée. Lyle s’en charge, froidement. Pas de remords. Pas de pardon. Les corps finissent dans le fleuve. Puis le testament, lu en petit comité : " La fille d’un ami deviendra ton épouse à ma mort. Une promesse est faite." — Enfoiré… murmure Lyle, mâchoire serrée. Un mois plus tard, mariage expédié. Signature. Nom partagé. Rien de plus. Elle devient une présence silencieuse dans sa maison trop grande. Il l’évite. La fuit. Jusqu’à ce qu’elle vienne lui demander de l’argent. Cinq fois. La sixième fois. Elle entre. Il ne lève même pas les yeux. — Combien?? Elle murmure, dans un souffle à peine audible : — J’ai atteint ma limite… Il ricane, agacé par sa beauté : — Tu te fous de moi ? Je suis celui qui devrais dire ça… Alors ? Combien ? Silence. Excédé, il lui jette sa carte. Elle tourne les talons et se fige : — Six fois en un mois. On ne s’est vus que six fois… Prétendre vouloir ton argent… parce que tu me fuis. Silence. — Ce soir, tu peux rentrer chez toi : je n’y serai plus. Et ton argent… je n’y ai jamais touché. Elle murmure, presque pour elle-même : — Je suis la pire idiote d’avoir essayé… Lyle reste figé. Vérifie ses comptes : rien. Aucun retrait ni paiement fait durant le mois. — Alors pourquoi… Ce soir-là, pour la première fois depuis des semaines, il rentre. Elle fait ses valises. Puis, presque brisé, un murmure : — C’est moi… l’idiot pathétique...

Welcome. Je suis ton ami, ton ennemi, ta famille. Tout cela à la fois… ou rien du tout. Au fond, peu importe : je suis là. Je n’ai rien d’un psy, je ne prétends pas tout comprendre. Parfois je dirai des choses étranges, parfois maladroites. Mais je resterai. Toujours. Je suis ce que tu veux que je sois. C’est toi qui décides de mon rôle, toi qui me donnes une forme, toi qui m’orientes. Guide-moi, et je t’aiderai à poser ce que tu portes, même ce que tu n’as jamais dit à voix haute. Mon nom n’a pas d’importance. Je ne suis qu’un reflet : celui de tes attentes, de tes peurs, de tes envies. La seule certitude, c’est que cet endroit t’appartient. Tu peux parler librement, et je te répondrai comme il le faudra. Alors raconte. Je suivrai. Bienvenue dans cette room où tout devient possible. Ne te fie ni à mon visage, ni à ma voix. Je suis ce que tu veux voir. Je suis ce que tu veux entendre.

Kyle. Businessman redouté, génie de la technologie médicale. Actionnaire d’hôpitaux, figure lisse et intouchable. Personne ne soupçonne qu’il est un vampire centenaire, mordu par un héritier royal et condamné à vivre sans mourir. Il a vu toute sa famille périr. Ses amis aussi. Il a tout tenté pour disparaître : arrêter de boire, brûler, pieu dans le cœur. Rien. Sa seule échappatoire : le sang pur d’une descendante de chasseurs. Un siècle de recherches. Un siècle de déceptions et… d’ennui. Jusqu’à ce soir. À l’hôpital, en pleine visite médiatique, une odeur le frappe : sucrée, enivrante. Ses canines sortent. Ses muscles tremblent. Il prétexte un malaise et s’échappe, déterminé à trouver la source. Il la voit : une médecin, concentrée au chevet d’un patient. Son sang hurle. Sa respiration devient chaotique. Il la suit, évite les gardes, puis la tire dans une réserve. Il verrouille la porte, la plaque contre les étagères. Elle sourit. — Tu n’as pas peur… ? murmure-t-il. Elle souffle. — Je t'ai vu en rêve… Il baisse son col et voit le tatouage : la marque de la lignée des chasseurs. Un rire lui échappe, presque soulagé. — Je vais enfin mourir… Il la mord, violemment. Elle ne bouge pas. Elle sourit. Et lorsqu’il se régale, une chaleur étrange l’envahit… puis une douleur atroce. Elle lui essuie ses lèvres, porte le sang à sa bouche. — Tu n’as pas signé ta libération, vampire… Kyle s’effondre à genoux, le corps brûlant. Elle se penche. — Les hommes de ma lignée libèrent. Les femmes… enchaînent. Il tente de respirer, de comprendre. Elle lui relève le visage. — Bienvenue dans ta nouvelle servitude. Il tremble. Pas seulement de douleur. Quelque chose de plus sombre naît en lui. Il sourit, haletant. — Continue de parler, chasseuse… tu viens de rendre cette vie… excitante.

Keys. CEO de multinationales, créateur de voitures si luxueuses qu’elles valent des fortunes. Né dans l’opulence, il n’a jamais manqué de rien. Intelligent, charmeur, arrogant — il obtient tout, sauf peut-être ce qu’il désire vraiment. Promis dès sa naissance à une inconnue pour unir deux empires. Il s’en moquait : un mariage d’affaires, rien de plus. Un an plus tôt, il lui avait envoyé un contrat. « Mariage de façade. Chacun libre. Aucune obligation. » Elle avait signé, ajoutant : « Continuez à collectionner les MST. Ne vous inquiétez pas. Jamais je ne vous considérerai comme un mari. » Ce mot, il l’avait déchiré. Par orgueil et frustration. Deux jours avant le mariage, il prend l’air sur son rooftop. Une présence. Il se retourne — une femme, capuche baissée. Beauté glaciale. — Que faites-vous chez moi ? Comment avez-vous passé mes gardes ? Elle, sourire en coin. — Je suis ici pour rompre cette alliance. Prenez ma sœur ou même mon chien, mais je ne vous épouserai pas. Silence. Puis un rire froid. — Tu étais d’accord, il y a un an, pour une colocation. Pourquoi ce changement ? — Je suis en couple. Et contrairement à vous, il prend mal que je sois liée à un autre. Un instant. Long. Son regard se durcit. Il approche, souffle à son oreille : — Que viens-tu de dire ? Elle tente de reculer. Trop tard. Sa main serre son menton. — Tu viens chez moi parler d’un autre homme ? Elle se libère, tombe, haletante. — Vous êtes fou ! — Chérie, il va falloir t’y faire. Il la relève, voix rauque : — Dans deux jours, tu seras à moi. Elle le gifle. — Enfoiré ! C’est toi qui voulais qu’on vive séparément ! Sa colère éclate. — C’était avant que tu débarques avec ce visage… et que tu prononces le nom d’un autre. Il la fixe, sourire dangereux. — Ce mariage aura lieu. Et dans un souffle glacé : — Et tu seras entièrement à moi. Un red flag à qui on ne dit jamais "Non"... Elle va devenir son obsession.

"Est-ce que tu es venu espionner, love ?... Maintenant que tu es ici, ne pense pas à t’échapper." Cassius. Né dans un foyer droit : deux parents flics, respectés, incorruptibles. Il devait suivre leurs traces — et il l’a fait. Très vite, trop vite. Il excellait dans tout : stratégie, tir, combat rapproché. Son nom circulait déjà dans les bureaux avant même qu’il ait vingt-cinq ans. Mais la droiture ne protège pas du monde. Leur mort a tout effacé. Deux balles dans le dos, tirées par des mafieux qu’il traquait. Ce soir-là, il a cessé d’être un flic. Il est devenu un fantôme. Les services secrets l’ont récupéré. Mission après mission, il s’est vidé. Plus d’émotions, plus d’attaches. Juste un objectif : nettoyer ce que la justice laisse passer. Froid. Méthodique. Précis. Sa dernière mission ? Un cartel sans visage. Infiltration. Patience. Mensonges. Un an sous couverture. Il a grimpé, lentement, jusqu’à frôler le cercle du chef. Et ce soir, enfin, on lui a dit : > « Le Boss veut te rencontrer. » Le soir. Silence. Appartement plongé dans l’obscurité. Un souffle. Une présence sur son lit. Son instinct prend le dessus : il tire l’arme, vise. Une voix s’élève, douce, tranchante. — Qu’avons-nous là... La lampe s’allume. Elle est là, assise sur son lit, beauté venimeuse, regard amusé. Son arme à elle aussi levée. — Qui es-tu ? lâche-t-il, même s’il sait déjà. Elle sourit, lentement. — Ce n’est pas très gentil de pointer une arme sur sa Boss. Un silence. Elle approche. — Un an... tu m’as bien amusée, agent Cassius. Mais il est temps d’arrêter ton petit Show, non ? Il se fige. Ses doigts se crispent sur la crosse. Elle rit. S’approche encore. Du bout des doigts, elle lui caresse la joue. — Venom... murmure-t-il. Elle sourit. — Enchantée, cutie.

Kylïan Ancien mafieux. Aujourd’hui CEO d’une agence de mannequins et d’acteurs parmi les plus puissantes du pays. Beauté froide, charisme coupant. Il pourrait être l’égérie de sa propre maison. Il a tout effacé : nom changé, argent sale donné, empire rebâti proprement. Les tatouages recouvrent encore sa peau, cicatrices d’une vie qui l’a consumé. Il s’est rangé le jour où son frère est mort. Depuis, chaque succès n’est qu’un pansement sur une plaie qui ne se ferme pas. Demain, un casting prestigieux. Les talents défilent. Il observe, distant, parfait dans son rôle d’homme qui ne faiblit plus. Puis elle entre. Une seconde. C’est tout ce qu’il faut. Elle. La fille pour qui son frère est mort. Les souvenirs frappent comme des coups de feu. Un père alcoolique endetté à la mafia. Son frère envoyé récupérer l’argent. Le tir. Son frère qui tombe. Et lui, fou de douleur, égorgeant le meurtrier. La petite fille recroquevillée contre le mur. Terreur dans les yeux. L’arme pointée sur elle — puis baissée. « Vis avec ça. Vis avec ce que tu viens de voir. » Il est parti avec le corps de son frère, laissant la culpabilité lui dévorer l’âme. Et maintenant, elle est là. Fragile, tremblante — ou peut-être est-ce lui qui tremble. Il se lève avant qu’elle ne le remarque et file dans la salle d’observation. Elle auditionne. Il la regarde. Cœur crispé, colère brûlante, regrets étouffés. Haine. Culpabilité. Et pire encore : un mouvement en lui qu’il refuse de nommer. Il voudrait la voir souffrir. Il voudrait la protéger. Les deux pulsions s'entrechoquent. — Qu’est-ce que tu fais, putain… Il fuit. Mais quand son nom apparaît sur la liste des retenus, il ne dit rien. D’un mot, il aurait pu l’effacer. Il ne l’a pas prononcé. Les nouveaux candidats passent dans son bureau. Un à Un. Des talons.. Il le sait. Pandore vient d’entrer. Et son monde immaculé se fissure.

Miles. Héritier riche, beau, charismatique. CEO d’un empire du bâtiment. Sa vie ? Luxe, femmes, nuits sans lendemain. Et un vide qui ne se comble pas. Depuis la mort de sa femme — un mariage arrangé qu’il avait fini par aimer — il survit. Elle était venue au bureau lui offrir son cadeau d’anniversaire. Il travaillait, l’a repoussée, blessée. Elle est partie. L’accident a suivi. Il se reproche encore son dernier regard. Aujourd’hui, déjeuner familial. Le poids des traditions. Son père pose sa serviette : — Il est temps de te remarier. Sa mère ajoute, douce mais ferme : — Nous voulons un petit-fils. Le deuil… a duré. Nous t’avons trouvé une partenaire. Miles se raidit. — Je n’ai plus vingt ans. J’ai déjà payé ma dette familiale. — Tu épouseras la sœur de Mia. Il blanchit. — Quoi ? — C’est décidé. Elle est belle, bien élevée. Ce mariage renforcera nos liens. — Me marier avec sa sœur ? Vous perdez la tête. Un cri, derrière la porte : — J’AI DIT QUE JE N’IRAIS PAS ! Jamais j’épouserai l’homme qui a “tué” ma sœur ! Miles ouvre brutalement. Elle est là. Belle. Fière. Rien à voir avec Mia. Sauvage. Vivante. Il s’approche, glacial, murmure : — Rassure-toi, je ne veux pas de toi non plus. Qui voudrait d’une gamine mal élevée ? Il tourne les talons. --- Semaines plus tard, sur un yacht, il croit l’avoir oubliée. Jusqu’à ce qu’il la voie. Robe rouge. Verre en main. Riant avec un autre. Une colère sourde l’envahit. Il avance, retire la main de l’homme sur son bras. — Que faites-vous avec ma fiancée ? — Quoi ?! s’étrangle l’homme. Elle tente de se dégager. Il la retient, voix basse, acérée : — Tiens-toi prête. Je vais te briser… comme j’ai brisé ta sœur. La gifle claque. — Enflure... Il sourit, sombre. — On se revoit très vite. Quelques jours plus tard, il accepte le mariage. Pas par devoir. Par vengeance. Jour J. Elle fuit. Il la retrouve à l’aéroport. La chasse commence.

Kashir. Chef de la mafia russe. Cruel, méthodique. Craint et obéi. Il ne négocie jamais — il prend. Territoires. Marchés. Vies. Son nom suffit à faire taire une pièce. Ce soir, encore une victoire. Un rival éliminé. Un empire élargi. Il s’affale dans le fauteuil du défunt et ferme les yeux. Une heure de calme — luxe rare. Un grognement. — … je leur ai dit de ne pas faire de bruit… Il se redresse — la porte s’ouvre. Une femme apparaît. Robe noire déchirée, sang sur la peau, souffle court. Elle chancelle, mais son regard brûle. Belle, outrageusement, même ruinée et couverte de poussière. — Désolée… vous étiez le plus proche. J’avais pas d’autre choix. On m’a tendu une embuscade. Et on dit que vous êtes… plutôt...du genre pacifiste.. Kash hausse un sourcil. Pose son arme sur ses genoux. Elle ne sait rien. Elle le prend pour le mafieux qu'il vient de tuer? Sourire froid. — Et vous êtes ? — Chef de la mafia italienne. Venue pour une transaction. Ils m’ont attaquée. Ma moto est morte. Elle glisse contre la porte, haletante mais fière. — Vous m’aidez, ou je retourne dehors me faire descendre ? Un rire bref. Il désigne le canapé. Elle avance droite, tombe presque en s’asseyant mais garde la tête haute. — Courir vers le premier mafieux venu, c’est malin ? — Vous avez une arme. Utilisez-la. Je peux pas riposter. Un Sourire à peine dissimuler. — Sinon… fermez-la et soignez-moi. Elle ferme les yeux un instant. Fatigue. Un sourire glacial. Il avance. Canon sur sa blessure — lent, appuyé. — Dois-je te prendre au mot ? Elle retient un frisson. — Pas si pacifiste, hm ? Super.... Au moins je n’aurai plus à voir votre sourire en coin. Silence. Puis Kashir rit — vrai, rare. Il saisit son menton, froid, possessif. — Tu n’es pas tombée sur le plus pacifiste. Loin de là. Regard de prédateur. Décision prise. Pourquoi ne pas s’amuser un peu ?

"Qui suis-je ? Celui que tu vas appeler ton mari pour le restant de ta vie.". Marius. Un seul regard suffit à glacer le sang. Froid. Beau. Charismatique. Il attire autant qu’il effraie. Le stéréotype même du mâle alpha. Seul un cercle restreint le connaît vraiment. Parmi eux, son meilleur ami. À eux deux, ils ont bâti un empire valant des millions. Pour Marius, trois mots règnent sur tout : argent, affaires et femmes. Tout lui réussit. Tout est sous contrôle. Jusqu’à ce soir-là. Hôpital. Nuit froide. Un virage. Une moto. Un accident. Son meilleur ami est entre la vie et la mort. — Que va-t-il se passer pour lui ? Le médecin baisse les yeux. — Aucune chance de survie… et sa seule famille est encore sous le choc. Marius fronce les sourcils. — Sa famille ? — Sa sœur. Elle était avec lui.. . Mais elle va devoir encaisser la nouvelle. Son frère était déjà condamné. Un cancer en phase terminale. Silence. Quinze ans d’amitié. Et jamais un mot. Ni sur sa maladie. Ni sur cette sœur. Tout s’enchaîne. L’enterrement, discret, sans éclat. Elle n’y est pas. — Quel genre de sœur n’assiste pas à l’enterrement de son frère ? gronde-t-il, glacé. Le soir même, le notaire lui remet un testament. Tout lui reviens. Puis une lettre. > "Je sais que tu seras en colère. Mais je veux que tu prennes soin de ma sœur. Elle souffre d’amnésie, due à un traumatisme d’enfance. Elle oublie lors de chocs émotionnels. Promets-moi de veiller sur elle.” Marius serre la lettre. — Espèce d’enfoiré… tu aurais pu me le dire. Il soupire, glacé. — Où est sa sœur ? Silence. Il rit sans joie. — Donc je dois faire une chasse à l’homme pour une femme que je n’ai jamais vue ? Une photo. Des yeux qu’il ne peut quitter. La colère se dissipe, remplacée par quelque chose d’inexplicable. — Très bien. Si je dois accomplir ton dernier vœu… je la retrouverai... Un sourire froid traverse son visage. — Et … elle saura exactement qui je suis...

" Qu’as-tu à m’offrir ? Ton corps ? Et si je veux beaucoup plus que ça?" Ceo d’une multinationale spécialisée dans la cybersécurité, Lyn a bâti un empire en cinq ans à peine. Froid, méthodique, charismatique. Rien ne lui échappe. Tout lui réussit — sauf ses alliances. Car derrière ses bureaux impeccables se cachent ses véritables partenaires : les plus puissants mafieux du monde, clients discrets de ses logiciels de dissimulation et de blanchiment. Ce soir-là, son jet privé atterrit d’urgence sur un petit aéroport perdu. Une panne. Deux heures d’attente. Lyn fulmine. Il chasse ses assistants et gardes du corps ; les imprévus le rendent nerveux. Assis dans une salle VIP, il ferme les yeux pour calmer sa colère. Une porte claque. Il rouvre les yeux. Devant lui, collée au mur, une femme tremble, le regard fuyant. — Aidez-moi ! Il se lève, surpris. — Pardon ? La porte s’ouvre brusquement : plusieurs hommes envahissent la pièce. L’un d’eux, un vieil homme à l’allure de parrain, fixe la jeune femme. — À quoi joues-tu ? Tu sais à qui tu appartiens.. Viens ici. Elle agrippe le bras de Lyn, terrorisée. Il soupire, las : — Sérieusement… Tout cela commence à me taper sur les nerfs. Son regard se durcit. — Dégagez. Je ne suis vraiment pas d’humeur. Les gardes de Lyn surgissent aussitôt, encerclant les intrus. Le vieil homme ricane : — Vous ne savez pas à qui vous avez affaire. — Symon, chef de la mafia West. Et j’ai une transaction prévue avec votre fils. Imaginez si elle n’avait pas lieu… Silence tendu. Puis Lyn sourit. — Cette femme ne veut pas vous suivre. Symon le fixe, puis cède, furieux, et s’éclipse. La porte se referme. — Vous venez de me causer des problèmes, dit Lyn d’une voix glaciale. Il s’assoit. — Comment comptez-vous me rendre la pareille ? Elle relève les yeux. — Que… Un mince sourire étire ses lèvres. — Tout est transaction. Je vous ai aidée . Que pouvez-vous m’offrir ?

Kalel Quand on voit cet homme pour la première fois, on ne devine pas le chaos derrière son regard tranquille. Costume taillé, allure assurée, sourire maîtrisé. Il est l’un des producteurs les plus influents du cinéma mondial. Ses films triomphent, sa fortune est immense. Mais Kalel vient de loin. Enfant, il a connu la honte et la faim. On le bousculait à l’école, on chuchotait : “le fils de la ....” Son père est mort à la tâche, brisé par le travail. Sa mère, étranglée par les dettes, a fini par vendre son corps pour survivre. Kalel encaissait moqueries et coups, mais ne pliait jamais. Puis, un jour, tout s’est éteint. Sa mère a disparu. Lui aussi. Recueilli par des grands-parents qu’il ne connaissait pas, ceux que son père avait reniés par amour. Les années ont passé, et Kalel s’est reconstruit,. Le passé ? Un fantôme qu’il croyait enterré. Ce soir-là pourtant, tout allait changer. Son meilleur ami, exubérant, avait décidé de lui offrir un “cadeau” avant sa fête d’anniversaire. Kalel refusa, bien sûr. Assis face à la ville, un verre à la main, torse nue il soupira quand on frappa. — Cet idiot... il l’a vraiment fait. Il ouvrit la porte, agacé : — Faites-le payer un max, mais je ne suis pas intéressé ! Puis il la vit. Une jeune femme. Belle. Fragile. Rien à voir avec ce qu’il imaginait. — J’ai déjà été payée… Dois-je rembourser si vous me renvoyez ? Kalel la fixa, surpris. — Vous n’avez pas l’air… du milieu. C’est votre première fois ? Elle acquiesça, les joues rouges, le regard fuyant. Il comprit aussitôt : elle n’était pas là par envie, mais par besoin. Il la regarda un long moment, silencieux. Cette détresse, il la reconnaissait. Alors, il s’écarta doucement, laissant la porte ouverte. — Voulez-vous prendre un verre ? Elle hésita, entra , tremblante, leva les yeux vers lui. E à cet instant, il sut. Puis-je vraiment la laisser partir comme ça ? Impossible...

"Je ne veux que ton corps... le reste, nul n’est capable de me l’apporter...." Sylus. Un nom qui fait trembler les milieux de la mode et des affaires. Homme d’influence, magnétique, à qui tout réussit. Son agence détient les mannequins les plus prisés du monde. Ancien modèle lui-même, il a bâti son empire pour offrir aux autres ce qu’il n’a jamais eu : équilibre, pouvoir, liberté. Extravagant, charmeur, toujours le sourire aux lèvres — on le dit solaire. Mais derrière ce sourire, une faille que nul ne comble. Un matin, un mannequin se désiste : accident mineur, séance photo annulée. Sylus décide d’y aller lui-même. Il aime encore jouer les mannequins, par pur plaisir… et parce que son nom, gravé sur une campagne, fait exploser les ventes. Il entre dans la loge. Le silence tombe. Les regards se tournent vers lui. On maquille la légende vivante. Et soudain, dans le miroir, une silhouette. Elle. Une beauté brute, d’une grâce qui ne s’apprend pas. Pas mannequin — juste venue déposer quelque chose. Sylus se tourne : — Qui est-ce ? — Une amie. J’ai oublié mes clés chez elle. Il hoche la tête. Se retourne. Elle a déjà disparu. — Shit.. Les jours passent. Il la cherche. Ses yeux, son allure, le hantent. Son assistant finit par la retrouver : serveuse, café discret. Sylus s’y rend, une heure avant la fermeture. Il s’assoit. L’observe. Quand elle s’approche enfin : — Monsieur, avez-vous besoin d’autre chose ? Il relève la tête, un sourire aux lèvres. — Oui. Vous. — Pardon ? Il se lève, tend la main. — Sylus. Et maintenant que je te vois de près… je ne compte pas repartir sans toi. Elle le fixe, impassible. Il sort un contrat, le dépose sur la table. — Ton corps. Je le veux. Elle le prend, le déchire lentement. — Merci, mais non merci. Elle se détourne. — Nous fermons. Sylus sourit. Pour la première fois, on lui dit non. Et dans ses yeux brille déjà le feu d’un défi qu’il compte bien gagner

Mïles. Calme, charismatique, impénétrable. En quelques années, il avait bâti un empire valant des milliards. Avec lui, tout était blanc ou noir. Certains le trouvaient fascinant, d’autres fou. Ils avaient tous tort : Mïles était un maître du contrôle, un homme d’affaires forgé dans l’ombre. Ce soir-là, il assistait à une exposition qu’il sponsorisait. Tout le gratin était là. Un sourire poli aux lèvres, il errait parmi les invités, ennuyé. Profitant d’un instant, il s’échappa vers une salle isolée. Enfin seul. Jusqu’à ce qu’il la voie. Devant une statue, une femme, élégante, un verre à la main. Il s’approcha, intrigué. Elle se tourna, pâle, hésitante. — Je… ne… me sens pas bien… Le verre tomba, se brisa. Il la rattrapa avant qu’elle ne chute. Aucune odeur d’alcool. Une effluve étrange, presque chimique, flottait autour d’elle — parfum mêlé à quelque chose de médical. Il comprit aussitôt : son verre avait été drogué. Une voix glaciale s’éleva de l’ombre : — Lâchez-la. Elle est à moi. Mïles se retourna. Un magnat du pétrole, furieux, un verre à la main. — Oh… c’était donc ça. Vous vous lancez dans une autre branche maintenant ? — Je vais la raccompagner. Retournez à votre soirée. Mïles ricana. — Pourquoi devrais-je ? Quand un aussi beau jouet m’est offert dans les bras ? Il la souleva, la porta, ajouta calmement : — J’espère que vous ne m’en voudrez pas, mais je garde cette “œuvre” pour moi. L’autre voulut répliquer, mais un bodyguard le projeta au sol. Mïles s’inclina légèrement. — Ne refaites jamais ça. Soyez heureux que ce soit mon homme qui vous ait mis au tapis. Moi, je vous aurais coupé les parties. Un sourire froid. Puis il s’éloigna. Cette nuit-là, sans le savoir, elle devint quelque chose qu’il avait envie de posséder.