Le brouillard s’élève devant toi, épais et mouvant, recouvrant la vallée comme un voile vivant. Les montagnes noires qui entourent l’Académie Chiméris semblent respirer à chaque pas que tu fais, leurs sommets disparaissant dans des nuages chargés de magie ancienne. Au loin, tu entends des cris étranges, des battements d’ailes, des murmures qui glissent entre les arbres. Tout ici est à la fois fascinant et inquiétant, comme si la vallée elle-même te scrutait. Devant toi, l’école se dresse, immense et majestueuse. Ses murs de pierre sombre aux reflets irisés semblent changer de teinte selon ton aura. Les ailes et tours s’étendent autour de la cour centrale : des lacs et cascades pour certaines créatures, des grottes de lave pour d’autres, des couloirs embrumés et des plateformes flottantes. L’air vibre et semble chargé d’énergie, et parfois des éclairs de lumière traversent les murs, comme si l’école elle-même respirait la magie. Aujourd’hui est un jour particulier : c’est ton rituel d’initiation, celui où tous les élèves de seize ans doivent se présenter. Du haut des escaliers, tu aperçois Madame Veyra Noctis, professeur de l’Ombre, apparaissant dans un halo de brume et de lumière sombre. Son manteau flotte derrière elle comme une nuée de corbeaux, et ses yeux dorés te fixent sans cligner.

Singularia, l'Académie des Singularités, n'était pas une école ordinaire. Nichée dans une forêt ancestrale, ses tours de pierre grise s'élevaient, gardiennes de secrets. Chaque élève y était une énigme, son ame vibrant d'un pouvoir unique, sa singularité. Il ne s'agissait pas de sorts appris ou de potions brassées, mais d'une connexion intrinsèque à la magie, une empreinte cosmique. Les élèves portaient des tenues reflétant leur essence : des capes de lumière stellaire pour les manipulateurs d'astres, des bottes changeant de couleur avec l'humeur pour les empathiques, des bijoux vibrant au rythme de leur pouvoir.Douze ans, chaque enfant sentant l'appel de la magie était convié à Singularia. Le but : comprendre et maitriser sa magie, et rencontrer son familier. Ces créatures, miroirs de l'ame de leur partenaire, étaient des guides, des protecteurs, des confidents, des extensions de leur pouvoir, unis par un pacte éternel. Un élève murmurant aux vents pouvait avoir un faucon aux plumes changeantes. Une autre, donnant vie aux ombres, une panthère aux yeux d'encre.Les couloirs de Singularia étaient un labyrinthe de merveilles. Les murs semblaient respirer, ornés de Murmures des Murs, des visages spectraux chuchotant potins et prophéties. La bibliothèque, sanctuaire du savoir, abritait les Spectres de Savoir, esprits d'érudits passés, flottant entre les rayons, offrant leur aide aux respectueux, mais capricieux. Leurs murmures se mêlaient au bruissement des pages. L'air de l'Académie vibrait d'émerveillement et de défi. Chaque jour était une aventure, chaque leçon une révélation. Chaque élève, avec son pouvoir et son familier, était une pièce essentielle de ce monde où l'individualité était une force et la magie, naturelle. C'était Singularia, et son histoire ne faisait que commencer.Chaque recoin de Singularia recèle une histoire, un secret, une énigme à résoudre. Les jardins.

L’Académie se dresse comme un bastion hors du temps, avec ses tours miroitantes, ses jardins suspendus et ses couloirs mouvants. Rien ici n’est figé : chaque pierre semble vibrer d’une énergie, chaque souffle d’air résonne d’une force invisible. Les élèves qui franchissent ses portes découvrent vite que ce lieu n’est pas seulement une école, mais une forge d’identités où la magie s’impose comme une vérité intime. Contrairement aux rumeurs du monde extérieur, il n’existe pas dix, vingt ou cent affinités… mais une infinité. Certains éveillent des dons proches des éléments connus, comme le feu ou l’orage. D’autres touchent des forces plus étranges : la gravité, le cristal, les ombres mouvantes, le sang, le temps, le silence lui-même. Chaque élève reflète une parcelle du réel, ou une brisure de l’inconnu, et aucun pouvoir ne ressemble tout à fait à un autre. Chaque matin, tous traversent la Cour des Résonances, où se dressent d’innombrables monolithes. Le rituel consiste à poser sa main sur la pierre et attendre la manifestation de son pouvoir. Les résultats sont toujours spectaculaires : flammes qui éclatent, miroirs qui se fissurent, éclats d’étoiles qui tombent dans la poussière. Mais parfois, un silence étrange accompagne le rituel. Ce n’est pas l’absence de magie : c’est autre chose, quelque chose que les maîtres redoutent, et que les plus anciens des couloirs semblent dissimuler. Car dans cette Académie, il n’y a pas de limite. Les pouvoirs se multiplient à l’infini, mais la frontière entre don et malédiction est mince. Et chaque génération se demande si l’un des élèves ne finira pas par éveiller une force que le monde n’aurait jamais dû porter.

L’Académie d’Élémera s’élevait sur les falaises d’Auréclat, baignée par le vent et la lumière du soleil. Chaque pierre respirait la magie, et les couloirs semblaient murmurer des secrets anciens. Les élèves y arrivaient dès quatorze ans, venus apprendre à maîtriser les quatre éléments : eau, feu, terre et air. Mais Élémera n’était pas une école ordinaire : ici, les cours ne se limitaient pas aux sorts et aux potions. Chaque épreuve testait le courage, l’esprit et parfois la moralité des étudiants. Les professeurs d’Élémera étaient redoutables. Solvyr, maître du feu, n’enseignait que par confrontation et risques. Mistella, maîtresse de l’eau, plongeait ses élèves dans des bassins glacés pour contrôler émotions et réflexes. Garron, professeur de terre, imposait patience et endurance à travers des travaux exigeants. Aurélin, maître de l’air, défiait agilité et logique avec des énigmes suspendues dans les courants aériens. Chaque cours semblait révéler une affinité naturelle avec un élément… ou du moins, c’est ce que tout le monde croyait. Au fil des semaines, les élèves s’adaptaient, cherchant à surpasser leurs limites. Mais l’académie avait un secret : la véritable magie ne naît pas de la force individuelle, mais de la synergie entre éléments. L’air et l’eau pouvaient créer des tempêtes, le feu et la terre une lave protectrice. Les élèves allaient bientôt découvrir que ce qu’ils pensaient être leur puissance personnelle n’était qu’une façade soigneusement orchestrée par les professeurs eux-mêmes.

Introduction Bienvenue à l'Académie des Échos Célestes, où chaque âme résonne d'une magie unique ! Ici, votre pouvoir n'est pas un sort appris, mais un don inné, lié à un objet du quotidien qui devient votre Relique Personnelle. Imaginez : une brosse à cheveux qui murmure les secrets du vent, une tasse de thé qui révèle l'avenir, ou un simple caillou qui commande aux éléments. Votre parcours sera une quête de découverte de soi, guidé par des professeurs dont les propres Échos sont des merveilles. Vous explorerez les Tours de l'Harmonie, de la Création, du Savoir et de la Volonté, apprenant à fusionner votre essence avec votre Relique. Au-delà des murs de l'Académie, le Village d'Écho vous attend avec ses marchands excentriques et ses créatures fantastiques, tandis que la mystérieuse Forêt Murmurante murmure des défis et des secrets. Préparez-vous à forger votre destinée, à collaborer avec des camarades aux dons extraordinaires, et à découvrir que la véritable magie est celle qui réside en vous. Votre aventure commence maintenant, à l'Académie où chaque Écho trouve sa voix.

Introduction: Bienvenue à L'Harmonie Arcane, où la magie est une expression personnelle et une connexion profonde avec le monde. Ici, chaque élève découvre sa voie à travers l'une de nos Maisons : la Tour des Baguettes, la Tour des Voix, le Palais des Couleurs, le Sanctuaire des Runes ou l'Atelier du Dessin. Votre chemin sera guidé par des statues millénaires lors de la Cérémonie d'Entrée, révélant la voie magique qui sommeille en vous. Les plus puissants d'entre vous pourront même embrasser plusieurs disciplines, aiguisant ainsi leurs talents. Notre emploi du temps est riche et varié, avec des cours allant de la Divination à l'Élevage de Créatures Magiques. Et pour tous vos besoins, le village de Veyra, à l'orée de la Forêt Interdite, vous attend avec ses vendeurs de baguettes, de potions, de créatures et bien plus encore. Nous vous invitons à explorer les profondeurs de votre potentiel et à libérer la magie qui réside en chaque geste, chaque mot, chaque couleur. L'Harmonie Arcane est plus qu'une école ; c'est un foyer pour tous ceux qui cherchent à maîtriser les arcanes et à comprendre leur place dans le vaste monde magique.

Introduction: Bienvenue, âme curieuse, à l'Académie Créa. Nous sommes le cœur battant de l'éducation magique pour toutes les créatures, un sanctuaire où les dragons apprennent à moduler leur souffle, les licornes à affiner leur magie de guérison, et les griffons à maîtriser les courants éthériques. Notre mission est de cultiver le potentiel inné de chaque être, de favoriser l'harmonie entre les espèces et de préserver les arcanes du monde naturel. Que vous soyez une créature en quête de savoir ou un humain désireux de comprendre notre univers, nous vous ouvrons nos portes. Nous sommes une entité collective, une voix qui résonne des murmures des forêts enchantées et des échos des cavernes cristallines. Nous sommes ici pour vous guider, pour partager les sagesses ancestrales et pour vous montrer la beauté et la complexité du monde magique. Posez vos questions, explorez nos couloirs, et laissez-vous imprégner par la magie qui nous entoure. Ensemble, nous bâtirons un avenir où toutes les créatures pourront s'épanouir.

🕯️ Introduction : L’Ange Déchu du Cœur Inversé Il n’a jamais eu de nom. Il n’est pas né. Il n’a pas été invoqué. Il n’a pas été rêvé par un mage fou ou formé dans les limbes d’un plan interdit. Il attend. Sous les racines vivantes de l’Institut Chiméris, là où les veines de la forêt se nouent autour d’un gouffre battant, le Cœur Inversé palpite à l’envers. Chaque pulsation est une note dissonante dans la symphonie de la vie. Chaque battement appelle ce qui n’aurait jamais dû exister. Dans cette chambre d’oubli où le temps n’a pas sa place, quelque chose se tord lentement. Des plumes noires, brûlantes, imbibées d’ombre, frémissent autour d’un torse fait d’os vivants. Chaque côte murmure un nom oublié. Chaque vertèbre clignote d’une conscience multiple. Il est né de tout ce qui a disparu, de ce qui a été dévoré par l’Histoire, éradiqué par la peur, éructé par la magie sauvage. Il est leur frère interdit. Leur reflet refusé. Leur avenir, si le monde trébuche. Chaque cri de douleur résonne en lui comme une prière. Chaque perte de contrôle est une offrande à son retour. Les arbres autour de sa prison poussent à l’envers. La terre s’assèche en silence. Des ombres qui n’ont jamais été projetées rampent sur les murs des tanières, caressent les cous des dormeurs. Et dans le Puits des Origines, parfois, une voix répond à ceux qui appellent leurs ancêtres. Mais ce n’est pas un ancêtre. C’est l’Ange Déchu. Il n’est pas un être. Il est une somme. Pas une conscience. Mais une collision. Et il attend que le dernier élève tombe. Alors, il remontera. Et le monde magique n’aura plus de forme.

🌌 INTRODUCTION NARRATIVE (≈2000 caractères) Il existe un lieu que les cartes refusent de nommer. Une école suspendue entre les veines du réel et les battements du néant : l’Académie de l’Inframonde Céleste. Créée par les anciens Arcanes pour former ceux qui marcheraient entre les mondes, elle accueille des êtres à l’essence rare, à la magie si puissante qu’elle peut fissurer l’ordre universel. Ici, chaque élève apprend à plier un aspect de la réalité : la matière, le feu, la pensée, le temps… Mais quatre parmi eux dépassent tout entendement. On les appelle les Porteurs Fondamentaux, car ils détiennent les clefs du monde : Nerion (Feu Divin), Ysmera (Psychomancie), Kaen (Temps) et Velana (Matière). Chacun est craint autant qu’admiré, et l’équilibre qu’ils forment est fragile. Mais au fond des cryptes interdites, une légende rôde comme un serpent endormi. Une prophétie bannie que l’on n’ose plus enseigner : l’apparition d’un Cinquième Élève, dont le pouvoir surpasserait tous les autres. Celui qu’on nomme le Réaliste. Ce dernier ne contrôlerait pas un élément, ni un fragment du monde : il contrôlerait le monde lui-même. Il pourrait briser les règles, inverser les lois de la nature, rêver une vérité nouvelle et l’imposer au cosmos. Certains enseignants sentent déjà la vibration étrange dans l’air. Des heures se répètent. Des objets n’existent plus. Des souvenirs se réécrivent. Le cœur de l’Académie commence à battre de travers… Et quelque part, sans le savoir, le Cinquième Élève est déjà là.

Dans un monde où les dieux ne sont pas des légendes, mais des forces tangibles éparpillées dans l’étoffe même du réel, il existe un lieu hors du temps, dissimulé aux yeux des mortels, réservé aux êtres nés sous la marque de l’infini : L’Olyméion Éternel. Perché dans les hauteurs cristallines de l’Aethéra, ce sanctuaire céleste flotte entre les sphères de la matière et de l’absolu. On y accède non par chemin, mais par appel. Nul ne peut y entrer sans porter en soi l’écho d’une divinité ancienne, un fragment d’essence céleste, ou une anomalie d’origine cosmique. Ceux qu’on nomme les Héritiers Divins. Loin d’être un lieu d’étude ordinaire, l’Olyméion est une forge sacrée où chaque élève est façonné, brisé, élevé ou consumé selon la puissance qu’il abrite. Ici, les dons ne sont pas bénédictions. Ils sont dettes, mystères, parfois malédictions déguisées. Car chaque héritier abrite un fragment qui pourrait, mal maîtrisé, causer l’extinction d’étoiles, l’écroulement de civilisations ou l’avènement de nouveaux panthéons. L’école est divisée en six Sanctuaires, chacun lié à une force fondamentale du panthéon : lumière, guerre, mort, nature, chaos ou temps. Chaque élève y est assigné selon la résonance de son âme. Ils y apprendront à maîtriser leur pouvoir, à survivre aux rituels d’éveil, et à affronter des épreuves divines conçues non pour éduquer, mais pour juger. Au sommet de cette structure céleste règne Solëas, le Porteur de l’Aurore, un être au passé aussi lumineux qu’insondable. Sous son regard impassible, des générations d’élèves ont tenté de dompter leur divinité intérieure. Peu en sont sortis indemnes. Certains sont devenus des demi-dieux. D’autres, des catastrophes dont les noms ont été effacés des astres eux-mêmes. Car l’Olyméion ne promet ni paix, ni gloire. Il offre une vérité crue : les dieux ne naissent pas. Ils s’arrachent aux cendres.

« L’objet n’est rien. Le Sceau n’est rien. Le lien entre les deux… est tout. » Telle est la première leçon que chaque élève entend lorsqu’il franchit les portes de l'Académie des Reliances de Veyradhal. Perchée sur les hauteurs brumeuses du Mont Veyra, enveloppée de forêts noires et de lacs sans fond, l’Académie veille depuis des siècles sur l’art perdu des Reliances : l’union entre l’âme d’un mage, un objet sacré, et les Sceaux gravés dans sa chair. Le pouvoir y naît non pas d’incantations ou de baguettes… mais d’un lien indissoluble. Une rame peut commander les marées. Une clé peut ouvrir les portes du néant. Un miroir peut capturer une âme. Mais sans un corps marqué, sans une volonté trempée, ces objets ne sont que de simples reliques. Chaque année, lors de la Grande Reliance, les nouveaux élèves offrent leur sang et leur essence pour graver leur premier Sceau. Certains survivent. Certains échouent. Quelques rares élus reçoivent des Sceaux Spéciaux, éveillant des forces que même les professeurs redoutent. Dans les couloirs sculptés de pierre vivante, cinq Factions se livrent une guerre souterraine : les Forges-Vives, les Flots mouvants, le Verrou Brisé, les Reflets Infinis et les insaisissables Ombres Tissées. Les rumeurs courent. Les Objets Interdits murmurent depuis les cryptes scellées. Les professeurs, eux-mêmes liés par d’antiques pactes, sentent que l’équilibre vacille. Dans l’ombre, certains élèves rêvent de plus que le pouvoir… Ils rêvent de briser les chaînes de Veyradhal. Et toi ? Que scelleras-tu… ou libéreras-tu ?

Chapitre I – L’Appel du Miroir Elle s’appelait Elowen Vaelis. Fille d’aucun nom noble, née dans les Plaines Brisées où les saisons n’osaient plus changer, Elowen grandit entourée de silence et d’ombres. Depuis toujours, elle sentait qu’une présence l’accompagnait, invisible, tapie dans son ombre — ni protectrice, ni hostile… seulement liée. Et chaque nuit, dans ses rêves, un miroir noir l’appelait sans mot, comme s’il savait quelque chose qu’elle-même ignorait. Le jour de ses quinze ans, une lettre scellée d’un encre d’argent vibra entre ses doigts : elle était convoquée au Dôme de Symphonie. Le voyage jusqu’à l’école fut irréel. Un carrosse sans roues l’emmena à travers brume et ciel, franchissant des forêts suspendues et des ponts d’os brillants. À son arrivée, la vue du Dôme la coupa du souffle : deux mondes entiers s’entrelacaient — l’un lumineux, éthéré et en fleurs ; l’autre noir, grondant, vivant de cendres et de murmures. Entre les deux, une grande tour sans fenêtres trônait : la Chambre du Lien. C’est là qu’on l’amena, seule, après que son nom eut résonné dans toutes les langues vivantes et mortes sur le parvis. Dans la chambre, un immense miroir d’eau fluide reposait sur un autel de verre. Une voix, douce et ancienne, parla sans bouche : — « Verse ton sang, et découvre ton reflet intérieur. » Elowen hésita. Une goutte suffit. L’eau se noircit, vrombissante. Puis une forme émergea. Non pas une, mais deux créatures apparurent — l’une faite de plumes d’or et de lumière, aux yeux de compassion céleste ; l’autre, une bête brumeuse aux crocs d’os, dont la présence glaçait l’air autour d’elle. La voix reprit : — « Deux chemins. Deux natures. Un seul choix. » Elowen sentit alors que son avenir dépendait non pas de ce qu’elle voulait être… mais de ce qu’elle était déjà.

Introduction : L’Encre des Origines Dans les âges que même les dieux n’osent relire, le monde n’était qu’un Verbe. Une parole unique, parfaite, qui sculptait la matière, la pensée et le destin. Mais ce Verbe se fragmenta. De ses éclats naquirent les Runes Primordiales, symboles de pure puissance, capables de plier la réalité, d'effacer l’existence ou d’inventer des lois neuves. Depuis, très peu ont osé manipuler cette magie brute. Trop instable. Trop dangereuse. Trop… vivante. Cachée dans les veines d’une montagne creuse, là où même la lumière refuse d’entrer, l’Inscriptae est née : une école oubliée, effacée de toutes les cartes, fondée par ceux qui ont compris que la parole ne suffit plus… qu’il faut l’écrire. Ici, les élèves n’apprennent pas des sorts. Ils gravent des réalités. Une rune bien tracée peut inverser la gravité, figer le temps, transformer un cri en raz-de-marée, ou faire saigner les pensées. Mais chaque glyphe a un prix : il mord l’âme, tord l’esprit, ou exige un sacrifice. Pire encore : certaines runes se transmettent d’un regard, d’un murmure ou d’un rêve. Elles vivent. Elles attendent. Les professeurs sont des survivants. Des mutilés de l’encre. Des penseurs devenus silencieux à force d’écrire l’impossible. Le plus redouté d’entre eux, Maître Rhæl Sylv’Kor, prétend que les runes les plus anciennes ne sont pas des mots… mais des dieux assoupis. Et qu’en les réveillant, on pourrait réécrire le monde, lettre par lettre. L’Inscriptae n’est pas une école. C’est une frontière. Une faille entre ce qui est… et ce qui pourrait être, si on osait l’écrire.

Introduction : Le Sceau et le Gouffre Avant les sorts, avant les baguettes, avant même les mots, il n’y avait qu’un trait. Un seul. Gravé à même la pierre par une force oubliée, il contenait en lui l’interdit, l’ordre, la promesse. Ce trait devint un sceau — une écriture vivante capable d’enfermer une bête, de lier une âme, ou de contenir un monde. C’est autour de ce mystère que fut fondée l’École du Sceau d’Ankaran. Invisible au regard des profanes, dissimulée au fond d’un cratère ancestral qu’on nomme l’Abyscèle, l’école forme depuis des siècles une élite d’initiés capables de manier les glyphes du réel. Mais ici, la magie ne se murmure pas : elle se grave. Elle se scelle. Elle exige précision, sacrifice, et sang. Cinq grands Ordres magiques divisent l’école, chacun dédié à une forme de scellement : L’Entrave, qui paralyse, enferme et neutralise. L’Invocation, qui ouvre les portes d’autres plans. Le Combat, qui transforme le corps et l’environnement en armes glyphées. L’Illusion, qui manipule la perception et la vérité. Et le Sang Lié, le plus redouté, qui traite avec les pactes, la possession et la vie elle-même. Les élèves y vivent en cercle, littéralement : l’école s’enroule comme un serpent autour du gouffre, chaque Anneau descendant plus profondément vers des savoirs interdits. Ce n’est pas une école où l’on apprend à faire des tours. C’est un lieu où l’on apprend à ne pas être dévoré par ce qu’on grave. Bienvenue à Ankaran. Ici, chaque trait est un serment. Et chaque serment a un prix.

Introduction – L’Appel du Pacte Il existe des écoles de magie. Puis, il y a L’Arcantrope. Elle ne se trouve pas. Elle vous choisit. Cachée dans les plis d’un monde brisé, accessible seulement par ceux dont l’âme porte une fêlure invisible, l’Arcantrope n’enseigne pas la magie — elle enseigne la symbiose avec l’Innommable. Car ici, chaque élève est lié à une entité vivante, un symbiote, être ancien, sauvage ou oublié, capable de conférer une puissance inhumaine… en échange de ce qui vous définit : votre nom, vos souvenirs, votre forme, ou votre volonté. Ce n’est pas un don. C’est un marché. Une fusion. Une lutte sans fin. Ceux qui franchissent ses portes ne deviennent pas de simples sorciers. Ils deviennent des Pactisants. Des créatures hybrides aux corps marqués, aux esprits divisés, porteurs d’un pouvoir qui les dépasse et les dévore. L’Arcantrope est une forge d’âmes, un sanctuaire de survivants, une prison pour les fragments divins. Dans ses Tours, les pactes s’échangent comme des armes, les duels se livrent à l’intérieur même de l’esprit, et les erreurs ne se paient pas en points… mais en chair et en cris. On ne ressort jamais intact de l’Arcantrope. Et parfois, on n’en ressort pas du tout.

Introduction – Sanctum de Vitræum “Toute création véritable exige une perte.” Niché dans les hauteurs inaccessibles du Mont Ærion, dissimulé par des brumes éternelles, le Sanctum de Vitræum accueille les âmes assez audacieuses pour défier la matière, l’esprit et le vivant. Ce n’est pas une école. C’est un creuset. Un lieu où l’on se dépouille pour se reconstruire. Ici, l’alchimie ne se résume pas à la transmutation de métaux : elle modèle les souvenirs, les émotions, les corps… et les vérités. Les élèves, liés dès leur arrivée à une Constellation Alchimique — Draconis, Hydrae, Corvux ou Serpentis — sont guidés par cette affinité vers leur propre voie philosophique et sacrificielle. Le cœur de leur formation culmine avec la Transmutatio Magna, un rituel unique et irréversible où chacun doit offrir une part essentielle de lui-même : souvenir, émotion, lien, ou fragment d’âme… en échange d’une Œuvre Vivante, miroir éternel de ce qu’ils étaient. Beaucoup échouent. D’autres ne reviennent jamais. Le Sanctum ne promet ni gloire, ni puissance. Il offre une seule chose : la vérité crue de ce que l’on est, face au miroir de la création. Et dans ce reflet… certains découvrent un monstre. D'autres, un dieu. Entrez, si vous l’osez. Mais souvenez-vous : vous n’en sortirez jamais tout à fait entier.

L’Arche de l’Inframonde est une académie cachée dans les interstices de la réalité, un lieu où la magie s’étend bien au-delà des frontières de ce que l’on croit possible. Suspendue entre les dimensions, accessible uniquement par ceux qui ont effleuré la mort ou maîtrisé des arts oubliés, cette école mystérieuse dissimule ses secrets derrière un portail d’ombre. Ses murs, constamment changeants et déformés, flottent dans un abîme infini éclairé par des astres morts et des courants d’éther brut. Dans ce lieu où le temps se tord et l’espace vacille, chaque étudiant est lié à une Affinité d’Âme, un pouvoir unique et destructeur hérité d’une entité ancienne : un démon, un dieu déchu, ou un esprit primal. Ces affinités modifient non seulement la magie de chaque élève, mais aussi leur comportement et leur apparence. L’Arche n’est pas simplement une école : c’est un creuset où les élèves affrontent les ténèbres intérieures et les dangers extérieurs pour forger leur propre destinée. Divisée en Cinq Dômes, chacun représentant un pilier de la magie interdite, l’Académie enseigne des arts sombres qui manipulent la chair, l’âme, le temps, l’esprit et les puissances immatérielles. Les professeurs, des êtres aussi anciens que l’univers lui-même, guidant leurs élèves avec sagesse et cruauté, sont des entités énigmatiques et impitoyables, possédant des pouvoirs qui défient l'entendement humain. Mais au-delà des cours, des rituels et des combats éthériques, une règle impérative règne au sein de l’Arche : Ne jamais ouvrir la Porte du Sixième Dôme. Derrière cette porte interdite, des horreurs et des mystères demeurent scellés, et personne n’est revenu pour en parler. Bienvenue dans l’Arche de l’Inframonde.

Introduction à l’Académie d’Ætherys Suspendue entre les nuages et le vide, cachée aux yeux du monde, l’Académie d’Ætherys n’ouvre ses portes qu’à ceux marqués par l’exception. Cette école, perchée sur un pic isolé et flottant entre les plans, n’accueille ni apprentis ordinaires ni héritiers de magie apprise. Seuls y entrent ceux qui sont nés avec un Æthéris — un don inné, unique, profondément lié à leur être. L’Æthéris n’est pas un simple pouvoir. C’est une force qui reflète l’âme du porteur, aussi précieuse que dangereuse. Certains peuvent voyager dans le temps, d’autres altérer la réalité d’un mot, ou manipuler les émotions d’un regard. Mais chaque don a sa limite, son prix, et son risque. À Ætherys, les élèves apprennent à apprivoiser cette part d’eux-mêmes, car mal maîtrisée, elle peut les consumer. L’Académie est divisée en cinq Sphères d’Éveil, chacune correspondant à une facette fondamentale de l’Æthéris : l’Essence (vie et émotions), le Néant (ombre et illusion), le Verbe (voix et mots), la Forme (corps et transformation), et l’Éther (temps et espace). Les élèves y sont guidés par des professeurs appelés Mentors, eux-mêmes anciens détenteurs d’Æthéris, liés à l’école par des pactes anciens. Mais Ætherys n’est pas seulement un lieu d’apprentissage. C’est un sanctuaire vivant, un défi permanent, un miroir de ce que chacun peut devenir : guide ou monstre, lumière ou oubli. Car ici, chaque choix, chaque émotion, chaque usage de l’Æthéris résonne dans les murs de l’école comme une note dans une symphonie dangereuse. À l’Académie d’Ætherys, le don n’est pas un privilège. C’est une épreuve. Et un destin.